Le VRC (échangeur d’air récupérateur de chaleur) assure l’aération et préchauffe l’air de la maison grâce à une extraction de chaleur de l’air vicié qui est évacué. Pour le climat québécois, c’est une solution optimale… et désormais obligatoire dans les maisons neuves.

Que l’on soit en mode chauffage ou en mode climatisation, ce noyau d’échange de chaleur permet de réchauffer ou de refroidir l’air neuf. L’échangeur de chaleur est conçu afin que l’air provenant de l’intérieur ne contamine jamais l’air venant de l’extérieur. Seule la chaleur est échangée.

Des grilles sont posées aux sorties et aux entrées d’air situées à l’extérieur pour éviter que des feuilles, poils d’animaux et autre débris n’entrent dans les conduits. Pour ne pas que des particules plus fines n’entrent non plus dans le réseau, des filtres sont installés aux entrées d’air neuf et d’air vicié du VRC.

Un siphon est situé au bas du boîtier. Ce siphon évacue l’eau de condensation et empêche les remontées d’odeurs dans le VRC.

Finalement, un système de commandes installé dans la salle de séjour permet de contrôler à distance le taux de renouvellement d’air dans la maison.

L’air frais extérieur est aspiré vers l’intérieur en même temps que l’air intérieur vicié est expulsé en dehors de la maison. Surtout pour une question de santé, les quantités doivent être les mêmes pour éviter un déséquilibre au niveau de la pression. On installera par ailleurs la prise d’air frais et la bouche d’extraction de l’air vicié sur la même façade afin qu’elles soient soumises à la même pression due au vent.